Ce symbole est à rapprocher de l’expression « boire la coupe jusqu’à la lie » qui signifie qu’il faut assumer les conséquences négatives de ses actions voire supporter une épreuve pénible jusqu’à son terme.
L’origine de cette expression remonterait au XVIIe siècle où le « Calice » était une épreuve très cruelle à supporter, en référence à plusieurs références bibliques et en particulier à la passion christique.
L’interprétation maçonnique du GODF est beaucoup plus laïque. La coupe d’amertume contient ce que l’expérience maçonnique poussera à avaler bon gré mal gré. Il peut s’agir soit de déceptions du franc-maçon ayant trop idéalisé ses attentes initiales, soit du désaveu de ses frères déçus par un manquement à ses obligations.
Les coupes d’amertume ne sont hélas pas exclues d’une vie maçonnique. Il se trouve même des francs-maçons qui ont développé un certain plaisir pour les apéritifs au nom désuet et au goût amer.